Der Vortrag untersucht das Sprachproblem der Pflanzenkunde anhand ausgewählter Schriften aus dem Programm der Straßburger Druckerfamilie Rihel (v.a. Hieronymus Bocks deutsches Kräuterbuch und seine lateinische Übersetzung durch David Kyber sowie Kybers dreisprachiges, von Konrad Gesner herausgegebenes Fachlexikon zur Pflanzenkunde), die sich dabei als ‚Laboratorium der Fachsprachlichkeit‘ erweisen. Das Ringen um eine botanische Fachterminologie sowohl der alten Sprachen als auch des Deutschen entfaltet sich im Spannungsfeld von Philologie und Empirie, was eine umfassende Dokumentation der Synonyme – im Dienste der Medizin – zur Folge hat. Die durch wenige bis keine Autoritäten gesicherten deutschen Pflanzennamen werden bei Bock über die verschiedenen Bearbeitungen hinweg bis zum Ende des 16. Jahrhunderts zunehmend durch den Rahmen der humanistischen Gelehrsamkeit gesichert und aufgewertet. Dass die Pflanzennamen Gegenstand unermüdlicher Aushandlungsprozesse sind, zeigt die Tatsache, dass Kybers Versuche, die Synoyme in seinem Lexikon autoritativ zu filtern, im von Gesner verantworteten Anhang umgehend relativiert werden. Über die reine Fachterminologie hinaus werden außerdem Sprache und Stil des deutschen Wörterbuchs von Bock von seinem Übersetzer Kyber als vorbildhaft aufgefasst: Die lateinische Übersetzung möchte die rhetorische Leistung der deutschen Vorlage nachahmen.
Résumé
Dans cette contribution, nous étudions les problèmes linguistiques de la botanique pour quelques écrits choisis de l’imprimerie strasbourgeoise de la famille Rihel (notamment le livre des herbes de Hieronymus Bock en allemand et sa latinisation par David Kyber, puis le dictionnaire botanique de Kyber en trois langues, édité par Conrad Gesner). Ces publications peuvent être vues comme un "laboratoire" des langues spécialisées. La lutte pour une terminologie spécialisée botanique tant pour les langues anciennes que pour l’allemand se développe dans un champ épistémique tendu entre la philologie et l’empirisme, ce qui mène – pour les besoins de la médicine – à une documentation de plus en plus exhaustive des synonymes. Les noms botaniques allemands – peu autorisés – sont valorisés de plus en plus chez Bock dans les rééditions successives de son œuvre jusqu’à la fin du XVIème siècle dans le cadre de l’érudition humaniste. Les noms botaniques font objet de négociations continues, comme le montre l’essai de Kyber, de filtrer les synonymes dans son dictionnaire de façon autoritaire – et tout de suite Gesner relativise la validité de ces noms dans l’annexe. Au delà de la terminologie spécialisée pure, seuls la langue et le style du dictionnaire allemand de Bock sont censés être exemplaires: la traduction latine veut imiter la performance rhétorique de l’original allemand.